Cet oiseau aime la proximité de l'eau, aussi le rencontre-t-on dans les llanos.

Il fréquente aussi les champs ouverts dotés de quelques grands arbres isolés, la forêt décidue, la forêt riparienne ou en regénérescence et les régions urbaines situées en bas de 1000 mètres d'altitude.

Alors que les autres sturnelles d'Amérique Centrale et d'Amérique du Nord ont le ventre jaune, celle d'Amérique du Sud a le ventre rouge.

Elle partage cependant les mêmes habitats et les mêmes habitudes alimentaires que ses cousines. On la retrouve en milieux ouverts, au sol de préférence, ou perchée bien en vue sur un piquet ou une motte de terre.

Elle s'envole sur de petites distances, préférant marcher plutôt que de voler.

Cette espèce est difficile à distinguer du Tyran quiquivi (Great Kiskadee, Pitangus sulphuratus).

Elle s'en différencie par un bec plus long et plus mince, une taille moindre et un cri différent. L'habitat est aussi un facteur très important puisque le Tyran licteur s'observe invariablement près de l'eau.

Qui ne connaît ce gros oiseau au sac jugulaire lui servant d'épuisette lorsqu'il se retrouve à la pêche ?

On le rencontre en bordure des côtes, près des forêts de palétuviers (mangroves), ou sur les petites îles où il niche en petites colonies au sommet des arbres ou des arbustes.

Il est aussi facilement reconnaissable en vol avec son bec énorme, son dos arrondi et son envergure d'ailes impressionnante. Il profite de tous les courants aériens autant ceux perpendiculaires au sol que ceux parallèles à la surface de l'eau.

Même s'il a des mœurs plutôt nocturnes, il n'est pas rare de se retrouver en présence de ce hibou en plein jour.

À cause de sa grande taille, il est souvent repéré par les autres oiseaux qui le houspillent jusqu'à ce qu'il quitte son perchoir et s'envole pour échapper à leur harcèlement. Ils ne le laissent tranquille que lorsqu'il se trouve en dehors de limites de sécurité acceptable pour leur progéniture.

Ce toucan ressemble au Toucan de Cuvier (Cuvier's Toucan, Ramphastos cuvieri), mais ce dernier a le bec noir et plus gros.

Les toucans sont principalement frugivores, mais ils ne dédaignent pas à l'occasion se régaler d'oisillons, d'œufs ou d'autres petits animaux. Ils nichent dans les trous d'arbre.

Les vertèbres caudales sont ainsi faites qu'elles permettent à l'oiseau de rejeter les plumes de la queue vers le dos et elles recouvrent ainsi le bec qui se trouve à reposer sur le dos. Cette posture découvre les plumes sous-caudales qui sont toujours rouges. On connaît le sens de cette couleur pour les animaux tropicaux.

Les aras sont des grands perroquets très colorés et munis d'une grande queue. Ils sont très bruyants et leur nom vient du son qu'ils émettent : arrrrraaa, arrrraaa.

Ce ara se retrouve souvent près des rivières dans les forêts pluvieuses, dans les savanes dotées de grands arbres isolés ou de palmiers, dans les llanos et les forêts riveraines, à une altitude de moins de 500 mètres.

Alors que les gros perroquets, du genre Amazona, sont observés en couples ou en petits groupes, il est fréquent de voir des grosses bandes tôt le matin ou tard en après-midi alors que des centaines d'individus se rassemblent dans des dortoirs.

Ces sites se retrouvent souvent dans les mangroves, mais aussi dans les différents types de forêts, surtout sur les bords de la côte.

Cet oiseau de marais et de marécage est aussi très commun dans les llanos. Ces très longs doigts lui permettent de marcher sur les nénuphars et les autres plantes aquatiques.

De couleur sombre, il nous surprend toujours lorsqu'il s'envole et qu'il découvre le jaune éclatant qui colore le dessous de ses ailes. Lorsqu'il se pose, il laisse souvent ses ailes bien étirées au-dessus de son dos, comme pour attirer l'attention des possibles partenaires.

Cet oiseau peut aussi nager et plonger quand le besoin se fait sentir. Il se nourrit de matières végétales, d'escargots, de limaces, d'insectes et d'autres types de petits animaux.

Ce martin-pêcheur ressemble beaucoup au diminutif Martin-pêcheur vert (Green Kingfisher, chloroceryle americana), mais il s'en différencie par sa tête plus pointue et l'absence de points blancs sur les ailes et la queue.

Il s'observe le long des lacs et des rivières, dans les petits étangs des forêts et des savanes. Il se perche sur des branches qui surplombent l'eau et se laisse tomber pour aller saisir les poissons.

Cette espèce est assez répandue dans différents habitats. On peut aussi bien l'observer dans les llanos, les prés, les abords des forêts qu'en périphérie des villes.

Elle affectionne les milieux ouverts où elle se nourrit surtout au sol d'herbes et de graines sauvages. Très peu farouche, on l'observe en paires ou en petits groupes qui peuvent atteindre 15 individus.

Il tient son nom anglais "Tiger Heron" de ses rayures et aussi de son cri qui ressemble à un rugissement de félin. L'Onoré rayé s'observe dans les lagunes, les llanos, les palétuviers (mangroves), le long des rivières bordées de forêts. Il ne dépasse pas 300 mètres d'altitude. C'est un oiseau solitaire et peu farouche.

Actif aussi la nuit, il fige sur place, comme le font les butors, lorsqu'un danger se présente. Il se nourrit de poissons et d'insectes.

La spatule tire son nom de la configuration bien spéciale de son bec. Il est aplati et ses rebords sont dotés de filaments qui retiennent la nourriture. Elle fouille ainsi la boue en y enfonçant le bec et en balançant la tête d'un côté à l'autre.

Elle peut aussi très bien attraper des êtres ou des matières en suspension dans l'eau. Rencontrée surtout , seule ou en petits groupes, dans les forêts de palétuviers (mangroves) , les étangs ou les marécages. Niche dans les arbres en compagnie des ibis, des aigrettes ...

Une seule espèce de cormoran se retrouve au Vénézuéla. Ces oiseaux aquatiques se reconnaissent par leur long cou et leur coloration foncée.

Ce sont des pêcheurs accomplis qui plongent à de bonnes profondeurs, et pendant de longs moments, pour aller chercher les poissons convoités. Ils volent avec leur cou étiré et les ailes et la queue sont étroites.

Leur bec est long et muni d'un crochet. Ils se tiennent souvent sur des rochers ou dans des arbres près de l'eau avec les ailes étendues en forme de croix. Ce stratagème leur permet de sécher les plumes des ailes qui ne sont pas complètement hydrofuges.

S'ils ne le faisaient pas, ils seraient incapables de s'envoler. Les cormorans se retrouvent le long des côtes ou le long des rivières et des lacs , à l'intérieur des terres.

Cette espèce fréquente les trous d'eau des savanes et des llanos, les rives sablonneuses des rivières ainsi que les abords humides des forêts. Solitaire ou en paires, il s'observe rarement à plus de 450 mètres d'altitude. Il se nourrit de mollusques et d'insectes.

Les bec-en-ciseaux diffèrent des goélands et des sternes par leur bec dont la mandibule inférieure est plus longue que la mandibule supérieure.

Sa méthode de chasse est unique: tout en volant au ras de l'eau, il maintient sa mandibule inférieure dans l'eau et quand il sent une qu'une proie rentre en contact avec elle, il ferme le bec d'un mouvement très vif et emprisonne ainsi sa victime.

C'est un oiseau au vol très gracieux . Ses ailes sont longues, pointues et fortement coudées. Il arrive souvent qu'il pêche la nuit. C'est un oiseau qui s'observe surtout sur les plages sablonneuses le long des côtes ou , dans les terres, aux embouchures des grosses rivières munies de banc de sable.

Ce réel bijou se rencontre dans différents habitats: milieux désertiques, secs ou humides. Pourvu que ce soit en milieux ouverts.

Comme il partage avec les autres moucherolles l'habitude de s'asseoir sur une branche et d'attendre le passage d'un insecte volant, il est facile à observer et il est peu farouche.

Le Vanneau téro ressemble à un gros pluvier aux ailes très larges et arrondies. On le rencontre toujours en milieux ouverts, dans les champs, les llanos ou le bord des côtes. Il est gros et bruyant.

Même s'ils ne s'envolent pas instantanément à l'approche d'un danger, ces oiseaux émettent une série de petits cris stridents qui alarment ainsi tous les autres oiseaux dans l'entourage.

En couple seulement à la période de reproduction, ils se rassemblent habituellement en petits groupes pouvant compter jusqu'à une dizaine d'individus. Plus rarement, une centaine d'individus se retrouveront ensemble.

Le vacher est un oiseau parasite. À l'instar des coucous de l'Ancien Monde, la femelle dépose son œuf dans le nid d'une autre espèce d'oiseau qui n'aura d'autres choix que de couver, de nourrir et d'élever le profiteur.

La durée de couvaison est courte chez les vachers, ce qui fait que l'oisillon éclot le premier et son instinct le pousse à jeter hors du nid tout ce qui s'y trouve.

Il reste donc le seul et unique rejeton dont les parents adoptifs s'occuperont sans répit. Ce comportement a pour effet de nuire aux populations des autres espèces d'oiseaux.

Ce magnifique rapace hante les llanos, où il est souvent associé aux troupeaux de bétail, et les milieux ouverts en friche. Il maraude aussi le long des routes à la recherche d'animaux écrasés par les automobiles.

Il se perche haut dans les arbres, souvent sur les palmiers. Ce caracara, ainsi que son cousin le Caracara huppé , a un plumage très caractéristique en vol soit la présence d'une fenêtre pâle dans chacune des ailes au plumage foncé. Le cri des caracaras est un shuintement très bruyant et qui surprend toujours.

Ce cousin du Caracara à tête jaune est plus gros et il se retrouve aussi dans plus d'habitats différents, ce qui le rend plus commun. Facile à reconnaître en vol à ses fenêtres pâles dans les ailes foncées.

On l'observe souvent le long des autoroutes, dans les champs en friches ou fraîchement labourés.Il est souvent au sol où il ne dédaigne pas marcher et courir à la poursuite de proies éventuelles.