VIETNAM
www.vietnam-aventure.com
|
|
|
|
|
ESCAPADE
La baie d'Ha Long : un rêve éveillé
C'est,
avec la grande muraille de Chine, le site le plus célèbre en
Asie. La baie d'Ha Long fait partie des étapes incontournables
pour un voyage au Vietnam.
Tout le monde a dans la tête l'image de la baie d'Ha Long, rendue
célèbre notamment par le film de Régis Warnier, Indochine, avec
Catherine Deneuve.
La réalité n'est pas tout à fait conforme. Cela fait vingt ans
que les jonques, dont les voiles, pareilles aux ailes de papillon,
sillonnaient le golfe du Tonkin depuis 2000 ans, ont disparu
de la carte postale.
Les
pêcheurs ont adopté le bateau à moteur. C'est plus simple mais
moins beau et plus polluant. Le site, classé Patrimoine mondial
par l'Unesco il y a dix ans, est fragile et menacé. Drôle d'alchimie
: la poussière de charbon, venue des mines toutes proches, se
mélange à l'oxygène de l'eau pour produire un gaz carbonique
acidifiant qui ronge le calcaire. Une gangrène.
Gare au dragon… et aux méduses.
Le
site vaut bien d'être classé " beauté naturelle " par l'Unesco.
Il est tout simplement époustouflant. Deux mille pains de sucre
sont disséminés sur une centaine de kilomètres. Selon la légende,
un énorme dragon aurait entaillé les montagnes avec sa queue.
La mer se serait alors engouffrée dans les crevasses, ne laissant
émerger que les plus hauts sommets.
Ces
formations rocheuses ne sont pas propres au Vietnam : on en
trouve également aux Philippines et, surtout, dans la baie de
Phrang Na, près de Phuket, au sud de la Thaïlande. Aucun lieu
ne possède toutefois la grandeur d'Ha Long. Notamment parce
que la baie est nimbée, la plupart du temps, de brume.
La baie d'Ha Long est sensations - de mystère et d'infini. Il
est possible de visiter certaines îles de la baie, comme l'île
aux Merveilles, où une plage de sable fin permet de se baigner
(gare aux méduses !)
Du haut de l'île, la vue est splendide et elle vaut l'effort
d'une grimpette un peu raide… voire assommante (le Vietnam est
toujours chaud et humide). PRATIQUE Y aller La Baie d'Ha Long
est à l'extrémité septentrionale des côtes vietnamiennes et
forme une sorte de frontière naturelle avec la Chine. A 180
kilomètres d'Hanoi, elle est accessible par la route via Hai
Phong (3 heures de trajet).
Se loger Une adresse s'impose : le légendaire Ha Long 1. Cet
hôtel colonial dominant la baie a reçu des hôtes aussi illustres
que Ho Chi Minh et Catherine Deneuve. Ils ont tous deux occupé
la suite 202. Ses 16 chambres sont magnifiques.
Pour
les sportifs Ecotour Vietnam propose de découvrir la baie d'Ha
Long de manière plus sportive, avec une excursion en jonque
(reconstituée) et kayaking en pleine mer.
Pour
en savoir plus : www.ecotourvietnam.com
Bon
plan Vietnam Aventure organise des séjours loin du tourisme
de masse.
Pour en savoir plus : www.vietnam-aventure.com/ En France, Nomade
Aventure commercialise ses voyages.>
Rnes. : 40, avenue de la Montagne Sainte-Geneviève. 75005 Paris.
Tél. : 01.46.33.71.71 ou www.nomade-aventure.com
Alexandra
Caccivio.
|
|
|
|
|
ESCAPADE
Le
Vietnam : une mosaïque de 53 ethnies
Pour
découvrir le Vietnam hors des sentiers battus, Vietnam Aventure
propose des circuits, à pied ou à vélo, dans des lieux oubliés
des touristes. Immersion dans le nord, à la frontière chinoise,
où vivent une cinquantaine d'ethnies.
22
heures en gare de Hanoi.
L'agitation
est la même qu'en gare Saint-Lazare au matin.
Les
couchettes (six) sont très serrées. Nous
serons pourtant sept à y dormir. Direction : Lao Cai, au nord-ouest
du Vietnam, d'où nous filons plus au nord vers Sa Pa (380 kilomètres
de Hanoi).
La petite ville est devenue très touristique :le week-end, les
ethnies, originaires pour la plupart de la Chine, descendent
(en costume traditionnel) de la montagne pour y vendre des tissus
brodés à la main.
Un
travail fastidieux cédé pour une bouchée de pain. Des costumes
magnifiques Sa Pa est le point de départ des randonnées en montagne
où les rizières, en terrasses, gravissent les pentes.
Cinquante-trois
minorités sont disséminées là. Elles vivent de manière rudimentaire,
dans des maisons ouvertes au vent, sur un sol en terre battu.
L'Occidental est une denrée rare. Notamment chez les Hani qui,
il y a peu, ne parlaient qu'un dialecte sino-tibétain.
Les coiffes des femmes, ornées de fils de laine, de graines
et de fibres végétales, semblent terriblement riches - dans
un village qui ne produit que le nécessaire pour se nourrir.
Ici, personne ne tente de vendre quoi que ce soit au touriste
de passage.
Généralement,
impossible de faire des photos. Mais les femmes sont cet après-midi
rassemblées, avec leurs enfants, devant l'une des maisons du
village.
La distribution de bonbons provoque cohue et rires. Nous sommes
autorisés à engranger les souvenirs.
Les enfants, parfois cul nu, ouvrent de grands yeux et rient
à l'image que renvoie l'écran de l'appareil numérique. Un moment
de grâce avant la poursuite de notre balade dans une montagne
qui réserve bien d'autres rencontres.
PRATIQUE
Vietnam Aventure : 32 B8, rue Vu Ngoc Phan, Lang Ha, Hanoi,
Vietnam. E-mail : infos@vietnam-aventure.com.
Site
: www.vietnam-aventure.com/ En France, Nomade Aventure commercialise
les voyages de Vietnam Aventure. Nomade Aventure : 40, rue de
la Montagne Sainte-Geneviève. 75005 Paris. Tél. : 01.46.33.71.71
ou www.nomade-aventure.com
Alexandra
Caccivio.
|
|
|
|
|
|
L'autre
pays de la bicyclette
Vietnam Aventure
(Nomade Aventure) propose à l'intention des cyclotouristes une
découverte du Vietnam. Au printemps dernier, une quarantaine
de cyclotouristes affiliés à la FFCT ont roulé sur les petites
routes pittoresques du Haut-Tonkin, la région Nord de ce pays
aux mille visages.
Au
programme de ce séjour de 24 jours, des étapes quotidiennes
de 80 à 100 km et un relief de moyenne montagne. Un second rendez-vous
leur est donné en 2005 avec cette fois-ci la découverte du Sud.
Par ailleurs d'autres destinations du Sud-Est asiatique sont
en projet.
Les motivations du cyclotouriste sont multiples. Si d'aucuns
apprécient l'effort physique et le dépassement de soi-même,
les yeux rivés sur leur compteur, tous en revanche sont avides
de découverte.
Pour résumer l'état d'esprit du cyclotouriste, nous pourrions
ainsi parodier cette expression vélocipédique si célèbre "baisse
la tête t'auras l'air d'un coureur !" en "lève la tête t'auras
l'air d'un cyclotouriste !" Quoi de plus sensationnelles en
effet que d'emprunter une petite route inconnue, un lacet sinueux
aux détours intrigants, plonger dans une vallée inconnue, s'arrêter
sur le bord de la route et deviser avec les gens du coin, comme
l'ont dit. Les cyclotouristes français qui pendant 24 jours
ont escarpé les routes du Tonkin vietnamien en sont convaincus.
Leur périple les a conduits d'Hanoi à Dien Bien Phu en passant
par Son La ; puis ils sont remontés vers l'extrême nord du Pays,
aux confins de la frontière avec la Chine, faisant étape à Lao
Caï et Cao Bang, avant de redescendre le long de la côte Est
pour rejoindre la Baie d'Halong, joyau du Vietnam. Au cours
de cette aventure cycliste, les paysages fascinants et les rencontres
enrichissantes se sont succédé. La première véritable sensation
fut sans conteste l'arrivée sur le site de Dien Bien Phu.
Pour l'armée française, l'évocation de ce lieu géographique
résonne comme l'une de ses plus grandes désillusions martiales.
Cette bataille de la guerre d'Indochine, dont on a fêté le 50ème
anniversaire en 2004 (13 mars au 8 mai 1954), a vu la victoire
des Viêt-minh sur les militaires français, englués dans un univers
hostile qu'ils ne maîtrisaient pas.
On estime la perte de 15 000 hommes sur ce champ de bataille.
Un demi-siècle plus tard, les traces de combats n'ont pas disparu.
Ici, gît un char grignoté par les herbes folles, là, des galeries
souterraines évoquent l'âpreté des conditions de vies des soldats.
Un musée, gardien de l'histoire, a ouvert ses portes en 1999.
Mais Dien Bien Phu, ce n'est pas seulement un champ de bataille.
La région offre des paysages merveilleux. Le vert des rizières,
les pics karstiques, les falaises abruptes, les eaux d'une rivière
dormante, autant d'images que nos cyclos ont capturées. En poursuivant
la route vers le Nord et la frontière chinoise, les pentes deviennent
plus sévères, mais les paysages restent à la hauteur…Sapa, petite
perle perdue dans les montages à 1400 mètres d'altitude, et
son marché haut en couleurs permet la rencontre d'ethnies minoritaires.
Les femmes proposent leurs étoffes qu'elles façonnent selon
des traditions ancestrales. Tissus de qualités aux motifs colorés
et bijoux sont proposés en pagaille. Les tentations sont grandes.
Un bout de route avec les habitants Si le Vietnam entreprend
un programme conséquent de rénovation des routes, le bitume
laisse parfois sa place à des chemins de terre battue.
Le rendement est rendu moins bon, mais les sensations d'évasion,
citées plus haut, sont là. Il faut parfois descendre de bicyclette
et parcourir quelques mètres à pied ou embarqué dans le bus
suiveur, pour franchir l'infranchissable. De retour sur les
selles de vélo, les rencontres avec d'autres minorités ethniques
se poursuivent. Qu'ils soient D'Zaos rouges, H'Mong fleuris
et indigo, Zay ou Thai, le contact avec ces peuples est toujours
source d'enrichissement. On pose les vélos quelques instants
pour un petit détour chez l'habitant.
Les portes, on plutôt les escaliers des maisons sur pilotis
sont toujours ouverts. L'accueil des populations locales est
chaleureux. Il n'est pas besoin de parler la même langue pour
se comprendre, un simple sourire suffit. Pour autant, il n'est
pas surprenant parfois de croiser une personne âgée avec qui
il est possible d'échanger quelques mots en langue française.
L'occupation française, y compris chez les populations paysannes
reculées, a laissé quelques empreintes.
Quand
on roule sur les routes du Haut Tonkin, la solitude du voyageur
n'est pas permise. Les routes sont habitées !
Des
enfants y jouent, des paysans y trimballent leur carriole chargée
à craquer, les vélomotoristes, chapeau vietnamien vissé sur
la tête, poussent au maximum leurs engins pétaradants, les vaches
traversent sans demander la permission et que dire des poules…
Mais ce que nos cyclotouristes français ont le plus souvent
croiser, ce sont inévitablement… des cyclistes. Le vélo est
le moyen de transport préféré des Vietnamiens. Il est le compagnon
indispensable pour aller d'un point à l'autre, transporter des
cultures de riz, des animaux en cage, des paniers en osier,
des sacs d'engrais…
La
liste est longue. Le Vietnamien est un pédaleur né et enfourche
sa bicyclette comme l'Européen prend sa voiture. Sur les routes
du Haut-Tonkin, nos cyclotouristes ont été parfois accompagnés
dans leur aventure sur quelques kilomètres par les autochtones.
Les vélos n'étaient pas les mêmes, le coup de pédale non plus
mais l'esprit était bel et bien le même.
Jean-Luc
Savary.
|
|
|
|
|
ESCAPADE
Saigon,
un air " capitale "
Le
30 avril dernier, Saigon fêtait les 30 ans de sa libération.
Trente ans d'unité retrouvée au Vietnam.
Trente ans de communisme aussi. Un communisme " arrangé " :
Saigon, aujourd'hui, est devenu un centre d'affaires qui en
fait la capitale économique du pays. En 1975, il y a trente
ans, Saigon héritait du nom d'une légende, idolâtrée, dont on
trouve le portrait en bonne place dans la plupart des foyers
vietnamiens.
Saigon, officiellement, était rebaptisé Hô Chi Minh-Ville. Mais
Saigon, à vrai dire, est resté le nom d'usage d'une ville qui,
devenue communiste il y a trente ans, est sans doute la plus
libérale du pays. Après la victoire d'avril 1975, qui a marqué
la fin de la guerre du Vietnam, il n'y a pas eu de bain de sang
comme celui perpétré au Cambodge par les Khmers rouges.
Mais la plupart des " collabos " (fonctionnaires de l'ancienne
administration et officiers de l'armée, en fait l'élite) ont
été envoyés en camp de rééducation, souvent durant des années,
tandis que leurs biens étaient saisis.
Un
million et demi de personnes, les boat people, se sont embarquées
sur des bateaux de fortune. Beaucoup ont disparu en mer de Chine.
De Paris à Bangkok Il y a dix ans, profitant de l'ouverture
du pays, Saigon s'est mis en tête de rattraper son retard. Avec
succès : 60% du commerce national transite par Hô Chi Minh-Ville,
premier port du Vietnam, mais également du Laos et du Cambodge
(via le Mékong).
Avec
huit millions d'habitants, l'ancienne ville coloniale, qui a
toutes les allures d'une " city " trépidente, concentre deux
tiers des investissements étrangers.
Elle
réalise 35% du PNB et les salaires y sont en moyenne trois fois
supérieurs à la moyenne nationale. Traduction dans le paysage
: les bâtiments érigés par les Français à l'époque coloniale,
fastueusement désuets, flirtent avec les lignes contemporaines
des hôtels de luxe : le Sheraton a été inauguré en 2004 et l'Hyatt
est actuellement en construction.
Finalement, comblant son retard, " le petit Paris de l'Extrême-Orient
" endosse aujourd'hui l'habit d'une affairiste.
À l'image de Hong Kong ou de Bangkok.
Alexandra
Caccivio.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ESCAPADE
Le
Mékong : sur les traces de Marguerite Duras
Le Mékong, Saigon, la Cochinchine : ces noms résonnent comme
des souvenirs que nous partagerions en commun.
Le sud du Vietnam porte encore les traces de l'ère coloniale,
dont Marguerite Duras a vécu les dernières années.
Baptisé Song Cuu Long (textuellement : " rivière aux neuf dragons
"), le Mékong prend sa source dans les neiges du Tibet avant
de se diviser, dans le sud du Vietnam, en neuf bras qui se jettent
dans la mer de Chine.
Le delta ainsi formé est l'un des plus vastes du monde : il
s'étend sur 35.000 kilomètres carrés de terres fertiles. Marie
Legrand, la mère de Marguerite Duras, après y avoir enseigné,
achète en 1922 (à la mort de son mari) une propriété avec laquelle
elle espère faire fortune.
Pendant
dix ans, quasiment, elle essaie de survivre sur un domaine inondé
chaque année par le fleuve. Elle y laissera tout son argent.
Elle est obligée de donner des leçons de français et de jouer
du piano dans un cinéma pour payer l'éducation de ses enfants.
Un barrage contre le Pacifique et L'Eden cinéma racontent cette
histoire, tragique, et qui pourtant cache une réalité : c'est
bien grâce à l'irrigation du Mékong que le delta est tellement
fertile. C'est à Sadec (30.000 habitants aujourd'hui) que Marguerite
(Donnadieu de son vrai nom) fait la connaissance d'un Chinois
de bonne famille.
Il
deviendra le héros de L'Amant, ce roman qui élève Marguerite
Duras, en 1984, au rang de monstre sacré de la littérature française
en lui permettant d'obtenir le prix Goncourt, après des années
difficiles passées dans l'alcoolisme.
À
Sadec, aujourd'hui, la maison de l'amant a cédé la place à un
commissariat de police, sur les rives du fleuve, mais l'école
de filles que dirigeait la mère de l'écrivain existe toujours.
Le bourg, abruti sous la chaleur, passait à l'époque coloniale
pour " le jardin de la Cochinchine ".
Outre les rizières, on trouve ici - et dans tout le delta -
des vergers à la pelle, qui se visitent, et auxquels on accède
en se perdant dans un vrai labyrinthe : 4.000 kilomètres de
canaux… soit l'équivalent de la longueur du Mékong.
Caramboles,
sapotilles, ramboustans, kamquats ou mangoustans : ici poussent
les fruits les plus dépaysants qui soient. C'est aussi dans
ce delta que, chaque matin, des centaines de sampans convergent
vers les marchés flottants. L'un des plus célèbres, celui de
Cái Rang, s'anime dès cinq heures du matin.
Des
dizaines et des dizaines de bateaux louvoient pour approcher
les barges chargées de fruits, de canards, de poules et de cochons.
Sans aucun doute, c'est le delta qui nourrit Saigon et une grande
partie du Vietnam.
Un cinquième de la population y vit qui, non seulement couvre
tous les besoins en riz du pays, mais qui, avec deux récoltes
par an, en exporte.
Une terre de cocagne.
PRATIQUE
Vietnam Aventure : 32 B8, rue Vu Ngoc Phan, Lang Ha, Hanoi,
Vietnam. E-mail : infos@vietnam-aventure.com.
Site : www.vietnam-aventure.com/ En France, Nomade Aventure
commercialise les voyages de Vietnam Aventure.
Nomade Aventure : 40, rue de la Montagne Sainte-Geneviève. 75005
Paris. Tél. : 01.46.33.71.71 ou www.nomade-aventure.com
Alexandra
Caccivio.
|
|
|
Textes
Alexandra
Caccivio
&
Jean-Luc
Savary
|
|
|
|
|
_____________________________________
Films-Développements-Tirages
Professionnels Fuji-film
Velvia RVP 50 iso, Provia RDP 100 iso,
RHP 400 iso, RSP 1600 iso
____________________________________________________________
|
|
Reportage
réalisé en collaboration
avec la société " Vietnam Aventure "
spécialiste dans l'organisation
des voyages de découverte,
d'aventure et sportifs au Vietnam.
|
|
|
J'effectue
des reportages photographiques à la demande pour des professionnels
du tourisme,
de l'industrie, de l'édition, de la presse, toutes cérémonies
& mariage d'exception ; Contactez-moi !
|
|